

Bobbi Gibb
La première femme à avoir couru le marathon de Boston. Sans dossard, elle était parvenue à finir la course en 1966.
La première femme à avoir couru le marathon de Boston sur inscription officielle (1967). Jock Semple, le directeur du marathon, l’avait alors poursuivi pour lui arracher son dossard et l’exclure de sa course. On se souvient de cet évènement comme le point de départ de la révolte des femmes pour obtenir le droit de courir. Kathrine Switzer, quant à elle, est devenue l’une des principales icônes de ce combat.
Noel Tamini
Surnommé le poète de Salvan, le Suisse Noël Tamini est le fondateur au début des années 1970 de Spiridon, une revue qui quinze années durant, répand à travers le monde l’esprit nouveau de la course de fond et monte aux barricades pour défendre les grandes causes antiréactionnaires: la libre pratique pour tous et en particulier pour les femmes, l’émancipation vis-à-vis des systèmes sportifs fédéraux et la liberté d’organiser des courses hors stade.
Drôle de petit bonhomme pourvu d’une folle énergie et d’une créativité sans cesse en éveil, Fred Lebow est le fondateur et l’organisateur historique du Marathon de New York. Il a réussi à faire d’une course d’une centaine de participants au départ, l’épreuve la plus célèbre et la plus convoitée au monde. Il incarne aussi bien l’explosion du succès populaire de la course à pied que son évolution vers le business.
Coureur américain que l’on appelait le James Dean de la piste, Steve Prefontaine s’est battu pour que le statut d’amateur imposé aux athlètes – alors interdits de toucher le moindre centime de prime par les toutes puissantes fédérations – soit reconsidéré. Véritable légende du demifond aux États-Unis, il est décédé à l’âge de 24 ans dans un accident de voiture.
Médaillé d’or au marathon olympique de 1972, Franck Shorter a radicalement transformé la réception populaire de cette discipline. Son élégance, son contrôle et son style décontracté ont su faire oublier l’image dangereuse et nocive traditionnellement associée au marathon.
Chronologie historique & sportive
- 1897 Création du marathon de Boston, le plus ancien marathon du monde.
- 1906 Naissance de deux sociétés qui deviendront des géants de l’industrie de l’équipement sportif et du running : New Balance (Etats-Unis) et Mizuno (Japon).
- 1960 Jeux Olympiques de Rome, l’inconnu éthiopien Abebe Bikila gagne le marathon en courant pieds nus.
- 1963 Bill Bowerman lance le jogging aux Etats-Unis, pratique découverte l’année précédente en Nouvelle Zélande. Début d’un phénomène populaire et anti-sédentaire.
- 1967 L’Américaine Kathrine Switzer est exclue du Marathon de Boston et radiée par sa fédération d’athlétisme pour avoir simplement couru cette course, alors interdite aux femmes.
- 1968 Sur le podium du 200 mètres des Jeux Olympiques de Mexico, deux athlètes noirs américains brandissent un poing ganté de noir en signe de soutien à la cause des noirs aux Etats-Unis. Ils sont disqualifiés à vie par le Mouvement olympique.
- 1970 Premier marathon de New York organisé dans Central Park, à l’initiative de Fred Lebow. 127 participants, 55 franchissent la ligne d’arrivée.
- 1972 Bill Bowerman et Phil Knight créent « Nike » en Oregon, l’incarnation de l’esprit rebelle et anti-conformiste de la course libre.
- Naissance en Suisse de la revue internationale de course à pied « Spiridon » qui milite pour le développement de la course horsstade et le droit de courir librement pour tous.
- Création du semi-marathon Marvejols-Mende (Lozère) par Jean-Claude Moulin. Une des premières courses sur route en France, ouverte à tous les âges et aux non licenciés de la Fédération d’athlétisme. La Fédération Française d’Athlétisme tente de la faire interdire : des manifestations de soutien pour la course libre sont organisées et des dirigeants réfractaires sont suspendus à vie par la Fédération.
- 1975 Mort accidentelle du meilleur coureur de fond américain, Steve Prefontaine, leader et symbole du combat pour la liberté des athlètes face aux diktats de la Fédération Américaine d’Athlétisme.
- Le marathonien Frank Shorter témoigne devant le Congrès américain des abus de pouvoir de la Fédération Américaine d’Athlétisme.
- 1976 Le marathon de New York, jusqu’ici confidentiel, sort de Central Park pour traverser les cinq quartiers de la ville. Succès populaire immense et inattendu.
- Kathrine Switzer lance un circuit international de courses à pied réservé aux femmes.
- Création du Marathon de Paris.
- 1978 Le Marathon de New York franchit le cap des 10 000 participants.
- 1981 Le Comité international olympique décide d’inclure le marathon féminin aux futurs Jeux.
- 1984 Premier marathon olympique féminin à Los Angeles.
- 1989 Disparition de la revue Spiridon.
- 1992 Fred Lebow, fondateur du marathon de New York décède d’une tumeur au cerveau. Il aura couru 69 marathons dans 30 pays.
- 2012 Le Marathon de New York est annulé pour la première fois à cause de l’ouragan Sandy. Pour la première fois, le marathon divise la ville qu’il avait contribué à unifier.
- 2013 Le Marathon de New York, le plus important au monde, dépasse le seuil des 50 000 classés.
- Le Marathon de Paris atteint le chiffre de 38 690 classés. Chaque grande ville du monde a désormais son marathon. On en compte plus de 500, et au moins un chaque semaine tout au long de l’année.
- 2014 Un français sur cinq – soit 9,5 millions de personnes – déclare pratiquer la course à pied!
Pierre Morath : « J’espère qu’on va de plus en plus courir intelligent et libre! »
Historien, journaliste et ancien athlète de haut niveau, il produit et co-réalise son premier long métrage documentaire en 2005, “Les règles du jeu”. Il est suivi par “Togo” en 2008, qui est projeté et récompensé dans plusieurs festivals à travers le monde. et auteur-réalisateur né en 1970. En 2007, il crée sa propre société de production, avec laquelle il produit et réalise “Tu seras champion mon fils” pour la Télévision Suisse en 2008. Depuis 2010, il se concentre sur son travail d’auteur-réalisateur. En 2012, il réalise le film documentaire “Chronique d’une mort oubliée”, qui est sélectionné et récompensé dans différents festivals à travers le monde et qui obtient en Suisse le “Prix Catholique des Médias 2013”.
Aujourd’hui, sa nouvelle création Free to run raconte la fabuleuse épopée de la course à pied, un sport qu’il exerce lui-même depuis son adolescence et pour lequel il une étude sociologique. Sortie le 13 avril au cinéma.
Quel est votre parcours?
J’ai baigné dans le sport de haut niveau à partir de l’âge de 15 ans. Venant du foot et du tennis, j’ai découvert la course à pied. Cela correspondait plus à mon tempérament. En junior, j’étais dans les meilleurs Européens sur 1500 mètres. Il me paraissait envisageable de me qualifier pour les Jeux Olympiques. Mais des problèmes graves et récurrents de tendon d’Achille ont anéanti mes rêves de qualifications pour les Jeux d’Atlanta en 1996.
Il était nécessaire de réorienter ma carrière. J’ai fait beaucoup de vélo en rééducation alors naturellement, j’ai fait des compétitions de duathlon (course et vélo) à un niveau international. J’ai gagné la coupe d’Europe en 1998.
Parallèlement, après mes études d’histoire à l’université, je suis devenu chercheur dans le domaine de l’histoire du sport.
Après quelques collaborations pour la télévision, j’ai co-réalisé avec Nicholas Peart, un reportage en immersion dans les coulisses de l’équipe professionnelle de hockey de Genève. Cela devait être un 52 minutes mais c’est devenu un film de cinéma. Et j’ai attrapé le virus ! J’ai fait de plus en plus de cinéma tout en restant coach de haut niveau dans le domaine de la course à pied et consultant de la télévision suisse pour l’athlétisme et la course longue distance.
Depuis une année et demie, je suis un groupe d’espoirs de l’athlétisme suisse, parmi lesquels ma fille. Avec le cinéma, c’est ce qui me passionne et me guide le plus dans ma vie aujourd’hui.
Dans quelle mesure votre histoire d’ancien coureur de haut niveau a-t-elle été à la genèse de Free to run ?
Free to run est mon premier film à la croisée de mes deux passions, le cinéma et la course. Il n’est pas écrit à la première personne mais c’est pourtant mon film le plus intime. Son origine remonte à 13 ans en arrière, lors d’un travail pour un livre sur la course à pied. A l’époque, je n’étais pas du tout cinéaste et je n’avais même pas dans l’idée de réaliser un film un jour. C’est l’aboutissement d’une longue réflexion et d’un long travail.
Vous êtes aussi historien du sport. Pourquoi avez-vous choisi de démarrer le récit dans les années 60 ?
Il y a une véritable rupture à la fin des années 60. Le sport en général -la course à pied en particulier- devient un miroir sociétal. Cette révolution sociale est liée à une manière différente de voir la société. On passe d’une histoire positiviste, racontée du point de vue des vainqueurs, à une histoire des structures, des mentalités.
Par ailleurs, il existait déjà un excellent film sur la course à pied avant les années 60, « L’odyssée du coureur de fond » de Jean- Christophe Rosé.
J’ai donc voulu travailler sur l’émergence d’une course populaire et faire un film sur les nouveaux héros de la révolution running. Ce ne sont pas de grands coureurs, à part peut-être Steve Prefontaine, mais des gens qui ont changé l’histoire. Fred Lebow, Noël Tamini ou Kathrine Switzer et Steve Prefontaine ont révolutionné ce sport, la manière de le voir, de le pratiquer et d’être vu quand on le pratique. La plupart du temps, les coureurs d’aujourd’hui n’ont aucune idée des combats qu’il a fallu mener pour accéder à cette liberté de courir. Je voulais que chacun se reconnaisse dans ces personnages.
Vous soulignez que l’un des combats de cette époque, c’est le développement de la course sur route, en-dehors des stades…
Oui, le titre de travail du film a longtemps été « Sur la route », clin d’oeil au livre de Kerouac mais également reflet de ce combat pour la course sur route. J’ai ancré le film dans cette réalité urbaine parce que la notion de barrière et de frontière avec le stade me parait très importante. Echapper à la piste veut aussi dire échapper aux contrôles et aux champs de vision des fédérations. Sortir du stade, c’est chercher la liberté, aller à la découverte du monde, au-delà des huit couloirs de l’anneau de la piste. La course urbaine et la course dans la nature symbolisent tout ça. Pendant longtemps, la réalité de la course hors stade a été la route. Les pionniers de New York couraient d’abord dans le Bronx puis à Central Park. Le désir de la course populaire nait aussi du changement structurel de la société professionnelle. Il est lié à la sédentarisation. Le primaire et le secondaire perdent du poids par rapport au tertiaire. De plus en plus de gens travaillent assis, dans des bureaux. Ce mouvement vient des villes, des milieux urbains. Il y a sans doute des agriculteurs qui courent mais les coureurs sont majoritairement des gens avec des activités professionnelles à faible dépense physique.
Pourquoi situez-vous votre récit autour d’un axe Europe occidentale- Etats-Unis ?
C’est là que les choses se sont décidées ou passées. Bien sûr, toutes les régions du monde ont eu un rôle dans l’histoire générale de la course à pied et de ce mouvement incroyable des quarante dernières années. Mais le grand succès du marathon urbain est né à New York grâce à Fred Lebow. Steve Prefontaine est le premier élément clé, le premier étage de la fusée de l’histoire de l’autonomisation financière des athlètes, de leur capacité à échapper aux diktats des fédérations.
La revue Spiridon tient un rôle considérable en Europe dans la transmission des sensations, du plaisir, de la libération corporelle générée par la course à pied. Cette parution a été déterminante dans l’évolution des mentalités. Et Kathrine Switzer a été l’élément déclencheur de l’explosion de la proportion des femmes dans les pelotons. Quand on pense qu’il y a 40 ans, elles n’avaient pas le droit de courir plus de 1500 mètres… Beaucoup de choses se sont passées aux Etats-Unis. Ils sont une caisse de résonnance pour le monde entier. On aurait effectivement pu travailler sur un autre axe avec le Japon qui apporte une vision et une philosophie différentes. Mais sur un plan historique, il me semble que mes choix sont assez équilibrés.
Quel rôle la course a-t-elle joué dans la libération de la femme ?
Jusqu’à la fin des années 60, les femmes n’ont pas le droit de courir plus de 800 mètres. A partir de 1972, le 1500 mètres féminin s’ajoute au programme olympique. Mais les hommes courent 5000, 10 000 et le marathon depuis le début des Jeux Olympiques, en 1896 !
Les choses évoluent à la fin des années 70 et au début des années 80 grâce au lobbying de Kathrine Switzer et du circuit Avon. Sans elle, on aurait peut-être attendu 20 ans de plus pour avoir un marathon féminin aux JO !
La médecine du sport n’en était qu’à ses balbutiements. Il n’y avait aucune recherche, seulement des idées préconçues. Elle s’est vraiment développée dans les années 80 quand le sport est devenu un business. On s’est alors rendu compte que les femmes avaient un métabolisme d’oxydation des graisses beaucoup plus performant que celui des hommes. Elles ont plus de masses graisseuses donc plus de réserves que les hommes. Elles sont plus endurantes. Pendant des années, on avait pensé l’inverse !
Free to run n’est-il pas le récit d’un mouvement libertaire rattrapé par le libéralisme ?
Oui, c’est la métaphore du film. Toutes les révolutions naissent à partir de pionniers courageux pour lutter contre les conservatismes, les positions et les points de vue établis. Quand la révolution s’impose ou commence à avoir du succès, les combattants s’effacent au profit de ceux qui récupèrent le succès pour l’utiliser et en faire un business.
C’est pour cela que les Etats-Unis jouent un rôle central dans le film. Les Américains incarnent mieux que quiconque l’ultralibéralisme décomplexé qui consiste à exploiter commercialement des choses belles et pures. Cela fait partie de leur ADN !
La récupération de l’évolution du running est éloquente dans une course comme le marathon de New York : les Américains ont tout inventé, de la Pasta Party à l’expo, tout le dispositif rapporte de l’argent.
Vous évoquez aussi le marathon de New York 2012, prévu quelques jours après le passage de l’ouragan Sandy…
Ce qui s’est passé en 2012 symbolise parfaitement l’excès du marathon et de notre communauté, les coureurs. Le succès phénoménal du marathon de New York (50 000 places pour 200 000 demandes) nous aveugle et nous porte à croire que tout est génial. Mais tout le monde n’aime pas la course à pied parce qu’elle reste un sport de riches. Le revenu moyen des participants américains au marathon de New York est de 110 000 dollars, c’est énorme.
Après Sandy, on ne pouvait pas espérer que les pauvres continuent d’applaudir les riches sur le bord de la route.
Cette saison 2012-2013 était d’ailleurs une année sombre pour le marathon américain. Pourquoi n’évoquez-vous pas l’attentat du marathon de Boston ?
Il était difficile d’être exhaustif… Le pouvoir d’attraction du marathon devient un réceptacle idéal pour toutes les dérives. Elles peuvent concerner l’argent. Des athlètes d’élite peuvent être tentés de se doper face aux rémunérations et aux primes phénoménales. Le succès peut aussi entraîner l’inconséquence des organisateurs et des autorités : les enjeux sont tels que même juste après une catastrophe aussi meurtrière que l’ouragan Sandy, personne ne prend le risque de se priver des revenus que rapporte le marathon à une ville.
Mais ces dérives touchent aussi le terrorisme. Certains marathons ont un tel impact médiatique, une telle importance et attirent tellement de participants et de spectateurs qu’ils en deviennent une caisse de résonnance. Les terroristes peuvent l’utiliser comme un lieu d’action. Le marathon n’est pas une enceinte sportive fermée.
La revue Spiridon ne préfigure-telle pas le besoin de communion avec la nature ?
Elle préfigure ce retour à la nature mais aussi le toujours plus. Les gens font un 10 km, un semi, puis un marathon. Puis après ils veulent faire l’UTMB (ultra trail du Mont Blanc), le marathon des sables. Cela préfigure cette société qui se valorise non plus à travers la performance chronométrique pure mais à travers l’extrême qui devient accessible à tout un chacun.
On doit mettre les choses dans une « bucket list » comme disent les Américains. Dans sa vie, on doit avoir fait le marathon de New York, l’ascension de l’Everest ou du Mont Blanc, le marathon des sables ou le trail le plus dur du monde, la Diagonale des fous. Cela préfigure aussi la récupération commerciale de cette révolution du trail. Certaines compétitions portent même le nom des sponsors. Les coureurs de trail sont suréquipés. Le trail est déjà totalement récupéré. Cela coûte un saladier d’aller faire ses courses !
Quelle place occupe l’Afrique, pourvoyeuse des meilleurs athlètes de demi-fond et de fond du monde, dans l’avenir de la course à pied populaire ?
Il y a un décalage dans le temps. J’ai pas mal voyagé en Afrique. La pratique libre et populaire s’y développe. Pendant longtemps, les gens les moins favorisés ne courraient pas. Non seulement, leur culture sur la santé était limitée mais leur quotidien très physique et leur vie qui est un combat de tous les jours rendaient les loisirs accessoires, voire impossibles.
Mais l’émergence d’une classe moyenne et de la conscience hygiénique conduit de plus en plus de gens à courir. Pendant longtemps, seuls les expats courraient. La course à pied a un grand avenir devant elle. Ce n’est pas qu’un sport pour la classe supérieure ou les banquiers stressés. Ce sport peut plaire à des gens avec d’autres référents de vie. De plus en plus de femmes et de jeunes commencent à courir. Même les adolescentes s’y mettent ! Elles ont même des « events running » pour elles comme la Color Run. C’est la même chose pour l’Afrique et les pays en voie de développement. Dans un monde idéal, on peut se dire que tout le monde va se mettre à courir. Je souhaite que la course à pied soit de moins en moins associée à de la récupération, mais je me dis aussi que ce n’est pas si grave si elle permet à des gens d’être en meilleure santé ou de s’émanciper.
Quelles barrières restent-ils à abattre ?
En reste-t-il seulement ?! Je ne pense pas à des barrières à casser mais plutôt à des excès à éviter. Je pars d’un constat de départ où l’on est montré du doigt quand on court, à la situation actuelle où l’on est montré du doigt quand on ne court pas !
Je plaisante mais pas tant que ça, j’ai peur que l’on arrive à cette logique là, condamner toute personne qui ne pratique pas de sport, il me semble que c’est un risque qui peut survenir. L’autre risque est d’arrêter de penser, de participer à des courses sans se demander pourquoi on le fait, ni de quelle façon on est utilisé et de devenir de nouveau un mouton, un coureur consommateur béat. On peut être un coureur consommateur en ayant ce recul, en ne cessant jamais d’avoir de la réflexion.
Dans mon idéal, la course est dépouillée de tout, j’aimerais qu’on y revienne… L’engouement pour la course est formidable mais j’espère qu’on va de plus en plus courir intelligent et libre.
En sortant de la salle de cinéma je me suis dit que ça valait le coup de m’investir autant dans les préparations
marathon.
Des femmes ce sont battues pour que nous ayons accès a cette discipline il faut faire honneur et peu importe ton chrono, le tout est de prendre du plaisir en faisant ton sport !
Le film est émouvant et vrai. ça parait simple de nos jours le Running prend une ampleur considérable mais le Running revient de loin.
Heureusement les femmes sont de plus en plus présentes dans les 10 km, les semi mais aussi les marathons
Super film qui donne l’envie de courir mais aussi de partager cette passion